Origine des mécanismes : Pourquoi et comment les individus développent ces formes de protection mentale et sociale
Enfant, je trouvais refuge dans mon imagination débordante, vivant intensément et toujours en mouvement.
Heureusement, grandir à la campagne dans les passages à niveau de Pont-du-Casse et d’Agen m’offrait des espaces de liberté et de défoulement.
Un jour, un événement marquant a changé ma perception du monde : j’ai vu une lumière aveuglante au-dessus du poulailler.
Ce spectacle étrange, avec un soleil grimaçant et une femme mystérieuse à mes côtés, m’a plongée dans une peur indescriptible lorsque cette figure a disparu.
Je me vois encore, âgée de 2 ans, courant vers ma mère dans un état de panique absolue.
Cette dissociation, mon esprit se détachant de la réalité pour gérer la terreur, est devenue une expérience fondatrice.
Ce n’est que récemment que j’ai compris ce mécanisme, avec l’œil de la maturité.
Effets sur la santé mentale : Le passage d’une stratégie de survie à un poids pouvant devenir pathologique
Hypersensible et connectée à des réalités invisibles, j’ai vécu d’autres expériences étranges, comme ces silhouettes bizarres aperçues au bord de la route.
Cette hypersensibilité pourrait être celle d’une médium, où les frontières entre les dimensions sont presque inexistantes.
En grandissant, je ne pouvais cacher cette différence : ma passion pour la lecture et ma quête d’autonomie m’ont souvent placée à contre-courant des attentes familiales.
À l’adolescence, ce décalage était encore plus difficile, marqué par un rejet dû à ma petite taille et ma curiosité presque intrusive.
J’ai tenté de me réfugier dans le cannabis, mais ce choix a rapidement révélé ses limites, m’incitant à revenir à une réflexion plus lucide.
Je comprenais alors que mes mécanismes de survie, bien qu’essentiels, alimentaient ma solitude et mon mal-être.
Masques sociaux : Comment ces « masques » influencent les interactions humaines et peuvent mener à une déconnexion intérieure
Arrivée au foyer La Colombe à Perpignan, fuyant les violences familiales, j’ai été confrontée à l’idée de la Persona.
La directrice m’a décrit comme quelqu’un de « sans filtre », ce qui a mis en lumière mon ignorance face aux masques sociaux que la plupart portent pour s’adapter et se protéger.
Ce constat m’a conduit à réfléchir sur ces dynamiques : jusqu’où ces masques sont-ils utiles et quand deviennent-ils destructeurs ?
Perspective résiliente : Des outils pour identifier, comprendre et transformer ces dynamiques en forces positives
Avec le temps, j’ai trouvé des outils pour surmonter les défis imposés par ces mécanismes.
Le yoga, la méditation transcendantale et la marche sont devenus mes alliés pour cultiver une paix intérieure.
La solitude, que j’apprécie de plus en plus, m’offre un espace pour me ressourcer et me reconnecter à ma vraie nature.
La dissociation des rôles
Les figures d’autorité, qu’elles soient religieuses ou politiques, semblent parfois dissocier leurs responsabilités personnelles de leurs obligations publiques, souvent aux dépens des victimes.
J’ai souvent été sidérée par l’aplomb des menteurs, qu’ils soient religieux ou politiques, ce qui m’a inspiré un poème intitulé « Le Pouvoir Menteur ».
Durant ma formation d’infographiste metteur en page, j’ai pris conscience d’un phénomène troublant : le Badbuzz est prisé par ceux qui cherchent à valoriser leur ego, même en mettant en avant leurs défauts.
Par ailleurs, plus la classe sociale est élevée, plus les défauts sont masqués par des apparences fastueuses.
Ce qui m’inquiète le plus, c’est la normalisation de ces comportements inversant les valeurs fondamentales, et discréditant ceux qui aspirent à préserver leur équilibre vital et émotionnel.
Le masque social
La Persona agit souvent comme une façade destinée à préserver une image publique, même face à des vérités dérangeantes.
Deux exemples illustrent cette dynamique :
D’abord, le curé du catéchisme à Agen, qui a explosé de colère avec un fort accent allemand lorsque, avec une amie, nous avions joué avec des crickets, inspirés par le film « Le Jour le plus long ».
Cette scène m’a fait réfléchir sur les mensonges politiques et religieux, renforcés par l’histoire d’Agen, une ville marquée par la ligne de démarcation de la Seconde Guerre mondiale et connue pour ses rapatriés.
Ce contexte historique a amplifié mes doutes envers ma « famille », avec qui j’ai rompu tout lien en venant à Perpignan.
Ensuite, l’affaire Betharram, où le premier ministre Bayrou semble plus préoccupé par les conséquences politiques de ses mensonges et de son masque social que par le bien-être de sa fille.
Ce comportement banalise les attitudes perverses et sordides au sein des institutions.
Les conséquences systémiques
Les non-dits et l’hypocrisie structurent un fonctionnement systémique où la perversion devient la norme.
Par exemple, des histoires d’échangisme et de violence dans ma famille en témoignent, illustrant comment les mécanismes individuels s’insèrent dans des dynamiques institutionnelles tolérant le silence et le déni.
Une perspective personnelle
Ma propre expérience avec le curé d’Agen m’a permis de percevoir une réalité masquée par les conventions sociales, religieuses et politiques.
Ces expériences m’ont appris à déceler les mensonges et à regarder au-delà des apparences.
Si cela m’a laissée avec peu d’amis, cela m’a offert une tranquillité précieuse et une lucidité qui nourrit ma réflexion.
Un appel à la réflexion
Carl Jung nous enseigne que ce qui nous déstabilise reflète nos propres peurs intérieures.
Il explique également que les accusations portées contre nous ne sont souvent que des projections de l’accusateur.
Comprendre ce mécanisme est une clé essentielle pour briser les cycles de dissociation et de silence culpabilisant.
À cela s’ajoutent les enseignements de Joe Dispenza sur la neuroplasticité, qui mettent en lumière la capacité du cerveau à se reprogrammer et à créer de nouvelles connexions neuronales en réponse à nos pensées et expériences.
Grâce à des pratiques comme la méditation et la visualisation, il est possible de remodeler notre réalité intérieure et de transformer des schémas de pensée limitants en opportunités de croissance.
Ces outils permettent de dépasser les blocages émotionnels et de cultiver un esprit plus résilient et équilibré.🌟
Et dans ce panier de crabes, où chacun s’accroche aux illusions d’ascension et aux faux-semblants, les homards, spectateurs amusés, observent.
Ils rient, non pas de la bataille qui fait rage, mais de la vanité des apparences qui masquent la vérité.
Car au fond, la lutte n’est qu’un jeu d’ombres, entretenu par ceux qui savent que le chaos les sert, pendant que les crabes se consument à vouloir s’élever. 🌟






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